21 octobre 2020

Théorie U, gérer à partir du futur

Chaque organisation change en permanence. La « théorie U » d’Otto Scharmer se propose d’atteindre le plus haut potentiel du futur. De nouvelles perspectives entrepreneuriales peuvent transformer la société et ouvrir la voie à des formes novatrices et systémiques du vivre-ensemble.
 de Tina Wagner 

La « théorie U » fait d’abord voyager la personnalité dirigeante à l’intérieur de ses propres processus de prise de conscience. La question initiale est la suivante : Où mon action prend-elle sa source ? Est-ce que je suis des modes de comportement usuel et parfois répétés depuis des générations ? Puis-je comprendre la situation de manière systémique et actionner le levier nécessaire ? Ou vais-je plus loin et essaie de me laisser embarquer dans une situation exigeante totalement inédite, au lieu d’agir directement à partir de vieux schémas et analyses connues ?

Scharmer parle d’une gestion devant un écran vide. Ses études sociales montrent clairement – et cela correspond à mon expérience personnelle – que nous nous trouvons actuellement face à des défis dont nous ne pouvons plus venir à bout avec les pratiques habituelles. L’écran vide symbolise le moment de l’introspection avant l’action, le moment du ressenti, du rapport avec tout le groupe et avec les possibilités que l’avenir nous offre. Vivre cette phase de calme extérieur et de concentration intérieure exige courage, confiance et esprit d’avant-garde.

Je pense que la bonne solution entrepreneuriale, l’innovation ou le changement social commence exactement là. Là où une équipe, une organisation entière, différentes communautés d’intérêts ne se limitent pas à un « ou bien, ou bien », mais se mettent à la recherche d’une troisième solution au premier abord impensable.

 

POUR EN SAVOIR PLUS :

 

 

 

COMMENT CELA SE PASSE-T-IL CHEZ VOUS ?

Connaissez-vous une entreprise qui vous sert de modèle ? Où cherchez-vous votre inspiration entrepreneuriale ?

Nous serions très intéressé·es à connaître les sources d’inspiration des entreprises suisses progressistes – et donc de nos membres.